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Argentine

Formalités d’entrée / Séjour et travail des ressortissants communautaires / Sécurité / Santé / Horaires de travail / Transport sur place / Les possibilités d’emploi / Législation du travail / Les salaires / Fiscalité / La protection sociale / Emploi du conjoint / Scolarité / Coût de la vie / Recommandations Importantes

Formalités d’entrée :
Passeport en cours de validité et valide pendant la durée du séjour. Pas besoin de visa si vous êtes ressortissant français pour un séjour touristique de moins de trois mois. Il en va de même pour les ressortissants de nombreux autres pays. Consulter le consulat argentin de votre pays de résidence. Attention : dans tous les cas, vous devez être muni d’un titre de transport A/R.

Séjour et travail des ressortissants communautaires :
Pour tout séjour autre que touristique, il faut obtenir auparavant un Permis d’Entrée (Permiso de Ingreso) auprés des autorités d’Immigration (Direccion Nacional de Migraciones) à Buenos Aires. D’habitude c’est l’ employeur qui fait la demande pour ce Permis d’Entrée en Argentine et obtiendra auprès des autorités d’immigration un visa d’une durée équivalente à la durée du contrat, généralement d’une année. S’y prendre suffisamment à l’avance.

Sécurité :
La sécurité se dégrade au fil des mois, de plus en plus de vols à la tire et d’agressions, notamment aux abords des grandes villes et banlieues. Il est vivement conseillé de s’informer avant le départ sur les précautions à prendre sur le site du MAE.

Santé :
Pas de vaccin obligatoire. Vaccins conseillés : Tétanos, poliomyélite, diphtérie, choléra, hépatite A, hépatite B. Le paludisme sévit dans le nord du pays classé en zone 1. "Médicament conseillé : chloroquine. Il vaut mieux consulter le médecin traitant avant le départ pour une chimioprophylaxie antipaludéenne adaptée. Les frais d’hospitalisation et de soins médicaux sont extrêmement élevés en Argentine. Les médecins et les hôpitaux exigent des ressortissants étrangers le paiement en espèces de l’intégralité de ces dépenses préalablement à toute intervention". Souscrire à une assurance avant le départ couvrant ce genre de dépenses ainsi que les frais de rapatriement.(source : MAE/conseils aux voyageurs)

Horaires de travail :
Les entreprises travaillent tard le soir (jusqu’à 21h) car les pauses déjeuners sont longues (15h00 ou 16h00). Les administrations et les banques sont ouvertes de 8h00 à 17h00, mais les postes ouvrent jusqu’à 20h00 et le samedi jusqu’à 14h00. Les commerçants ouvrent de 8h30 à 20h30 du lundi au samedi et le dimanche de 10h00 à 20h00. Les centres commerciaux sont ouverts tous les jours jusqu’à 22h00, dimanche inclus.

Transport sur place :
Bon réseau routier. Le bus est le moyen de transport en commun privilégié pour voyager en province car malgré l’étendu importante du réseau ferroviaire argentin, le train est très peu utilisé. La plupart des lignes ne sont plus en service et celles restantes sont principalement destinées au transport de marchandises. Seule, la banlieue de Buenos Aires bénéficie d’un très bonne desserte ferroviaire. Le mode aérien est assez intéressant si l’on veut voyager sur l’ensemble du pays en peu de temps. Sept compagnies aériennes se partagent le marché. Pour se déplacer à Buenos Aires et sa banlieue, prendre les transports en commun ou un taxi car le stationnement est pratiquement impossible.

Les possibilités d’emploi :
Malgré des ressources agricoles et minérales importantes (pétrole, gaz et mines), l’Argentine est un pays qui souffre actuellement d’une grave crise économique et connaît des taux élevés de pauvreté et de chômage.
Classée parmi les dix premières économies mondiales entre les deux guerres, l’économie argentine a par la suite décliné. Entre 1976 - le début de la dictature - et 2001, la dette a été multipliée par 20. La mise en oeuvre du processus des privatisations des grands services publics (électricité, téléphone, compagnies aériennes, chemins de fer, compagnies pétrolières) a attiré les flux d’investissements étrangers entre 1990 et 2000. Flux qui s’est tari face à la récession économique. La privatisation du système des retraites a également provoqué des manifestations massives. Enfin, le pays, ruiné par l’effondrement financier de la fin 2001, doit renégocier une énorme dette publique de 144 milliards de dollars. Dans ces conditions, les possibilités d’emplois sont pour le moment limitées mais la reprise pourrait ouvrir de nouveaux débouchés. L a dévaluation du peso est unatout pour le développement touristique, seul domaine où la croissance a été indéniable en 2003. Le Consulat de France à Buenos Aires dispose d’un service emploi-formation, et vous mettra en relation avec des entreprises locales désireuses de recevoir du personnel français.

Législation du travail :
Les textes fédéraux définissent les grands principes applicables en matière de contrat de travail et de relations employeurs/employés. La loi sur le contrat de travail est un texte très détaillé (environ 300 sections). Des réglementations distinctes traitent respectivement des syndicats, des conventions collectives, de la résolution des conflits sociaux collectifs et des grèves. Enfin, il convient de prêter attention à la législation votée par les provinces. La durée légale du travail ne peut excéder 8h/jour et 48h/semaine. Un congé payé est accordé aux travailleurs qui ont au moins six mois de service avec le même employeur pendant une période de douze mois. La durée du congé dépend de l’ancienneté du travailleur. Elle est de 14 jours lorsque le travailleur a moins de cinq ans de service ; de 21 jours entre cinq et dix ans ; de 28 jours entre 10 et 20 ans et de 35 jours lorsque la durée de service est supérieure à 20 ans. Si la loi garantit un salaire de base minimum, l’Etat est actuellement incapable d’assurer des minima sociaux. Face à l’augmentation du chômage et de la pauvreté, un programme d’octroi d’une subvention mensuelle de 150 pesos à chaque chef de famille au chômage (JJH) a été lancé. Vers la fin de 2002, le programme comptait déjà plus de 2 millions de bénéficiaires mais le montant de la subvention est largement insuffisant pour combler les besoins mensuels d’une famille.

Les salaires :
Les salaires des fonctionnaires ont été revus à la baisse ou sont payés avec retard. Le chômage augmente et plus du tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le mécontentement est grand. Difficile dans ces conditions de parler salaires tant l’incertitude est la norme.

Fiscalité :
Il conviendra d’abord de déterminer le statut fiscal : résident ou non-résident. Les non-résidents fiscaux ne sont imposés que sur leurs revenus de source argentine, les résidents fiscaux paient l’impôt sur leurs revenus mondiaux.
Il s’agit d’un impôt fédéral ; il n’y a pas d’impôt d’Etat ou provincial. Le revenu imposable correspond au salaire brut auquel s’ajoutent tous les avantages en nature (logement, frais de scolarité par ex) et sur lequel certaines déductions s’appliquent ainsi que certains abattements (au titre des charges de famille entre autres) dont les montants sont régulièrement révisés par rapport au taux de l’inflation. Un barême progressif est appliqué sur les tranches de revenu de 9% à 35% : 9% de O à 10.000 ARS, 14% de 10.001 à 20.000 ARS, 19% de 20.001 à 30.000 ARS, 23% de 30.001 à 60.000 ARS, 27% de 60.001 à 90.000 ARS, 31% de 90.001 à 120.000 ARS, 35% au-delà. La France et la République argentine ont signé, le 4 avril 1979, une convention en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune, entrée en vigueur le 1er mars 1981 et publiée au Journal Officiel du 10 mars 1981. Cette Convention a pour objectif principal d’éviter les doubles impositions qui pourraient résulter de l’application concurrente des législations française et argentine. Elle répartit donc entre les deux Etats le droit d’imposer les revenus de leurs résidents respectifs. Les textes sont disponibles sur : http://www.finances.gouv.fr/minefi/europe/conventions_fiscales/index.htm

La protection sociale :
La dérégulation du système de l’assurance santé et la réforme effective depuis janvier 2003 supposent l’ouverture à la compétition des organisations de gestion du système de santé. Le système de couverture universel qui assurait aux salariés un système de soins de santé publique a été démantelé. Avec ce nouveau système, les individus peuvent choisir leur fournisseur de soins de santé entre les obras sociales, les organisations sociales publiques et celles privées. Tous les fournisseurs de soins de santé doivent offrir (à tous ceux qui s’adressent à eux) un menu de services de base à un premium par tête faible et sont autorisés à fournir des services additionnels pour des contributions additionnelles. La concurrence entre prestataires d’assurance santé est contrôlée par une nouvelle agence de supervision : la Superintendencia del Seguro de Salud (SSS). Le travailleur est autorisé à changer d’assureur (une fois par an). Pour cela il doit en faire la demande auprès du fournisseur de son choix qui notifiera la chose auprès de la SSS qui, à son tour, informera l’agence de collecte des impôts, l’administration de sécurité sociale et l’ancienne OS du travailleur. Le fonds redistributif solidaire est chargé, dans le cadre de ce nouveau système, de subventionner automatiquement la fourniture du paquet de service de base aux travailleurs avec les plus bas salaires.

Emploi du conjoint :
Bien que la législation locale permette au conjoint d’exercer une activité professionnelle, les emplois sont peu nombreux et généralement mal rémunérés. Depuis les années 80, la population active féminine de l’Argentine continue de croître dû à la réduction du revenu familial et à la croissance des taux de sous-emploi et de chômage chez les hommes.

Scolarité :
La scolarité est obligatoire pendant 9 ans, c’est-à-dire de 6 ans, début de l’école primaire, jusqu’à 15 ans. En Argentine, l’année scolaire débute en mars et se termine au mois de décembre. Le système éducatif public, véritable orgueil national et modèle naguère envié, a été très touché par les coupes budgétaires. Le nombre de jeunes qui abandonnent le système scolaire avant la fin de leurs études est très élevé : 30% quittent l’école primaire, 49% le secondaire, 51% le supérieur. Enfin, au cours de ces 30 dernières années plus de 50 000 scientifiques ont dû s’expatrier. Les enfants de ressortissants français disposent de trois établissements d’enseignement français :
Le Collège franco-argentin de Martinez, collège privé mixte, reconnu par le ministère français de l’Education Nationale. Il accueille les enfants de la maternelle au collège. Les élèves peuvent poursuivre leur scolarité au Lycée franco-argentin Jean Mermoz à Buenos Aires. Tous renseignements sur le site de l’Aefe : www.aefe.diplomatie.fr. Enfin, l’école d’entreprise gérée par la mission laïque française l’École MLF-Libertad Casino de Cordoba peut être découverte sur le site de la MLF ou celui de l’école : http://membres.lycos.fr/ecoledecordoba/

Coût de la vie :
Différents prestataires fournissent des indices coût de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s’adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 44 pays de référence - dont la France - vers 300 villes d’affectation dans plus de 160 pays. Pour le particulier soucieux de s’informer, la MFE dans ses monographies donne des informations sur le coût de la vie dans les divers pays traités mais sans utiliser une base 100 pour la France. Vous pouvez également vous adresser à l’UFE ou tenter votre chance sur le web sans garantie aucune en ce cas de la façon dont sont collectées les informations et donc sur la fiabilité des indices fournis que ce soient www.muskadia.com ou www.homefair.com. Pour information, selon Muskadia.com qui publie le coût de la vie dans 150 villes du monde sur la base d’un indice 100 pour New-York (Paris : 97,9), le coût de la vie en Argentine affiche un indice de 97,6 à Buenos Aires au 21ème rang.

Recommandations Importantes :
En cas d’accident de la circulation, aucun constat n’est à remplir sur place. Seules sont échangées les coordonnées des compagnies d’assurances qui traitent ensuite le dossier. L’assurance des véhicules est obligatoire et chère.
L’ACA (Automobile Club Argentin) propose une bonne couverture et de nombreux services (assistance mécanique) et avantages (hôtels) sur l’ensemble du pays. Tél. : (54 11) 4802 6061. (Conseil donné par la Chambre de Commerce en Argentine)

Informations transmises par le site internet Mondissimo