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Finlande

Formalités d’entrée / Séjour et travail des ressortissants communautaires / Sécurité / Santé / Horaires de travail / Transport sur place / Les possibilités d’emploi / Législation du travail / Les salaires / Fiscalité / La protection sociale / Emploi du conjoint / Scolarité / Coût de la vie / Recommandations Importantes

Formalités d’entrée :
Carte nationale d’identité ou passeport en cours de validité pour les ressortissants de la communauté européenne. Un visa peut être demandé pour les extra communautaires.

Séjour et travail des ressortissants communautaires :
Les ressortissants de la communauté européenne bénéficient de la libre circulation. Pour un séjour plus de 3 mois en Finlande, il faut demander un permis de séjour auprès des services de police compétents du commissariat du lieu de résidence. La possibilité d’exercer un emploi dans un autre pays que le sien est reconnue au sein de l’EEE (Espace Economique Européen). Pas de visa de travail requis. A noter : le visa est obligatoire pour se rendre de Finlande en Russie et il doit être sollicité avant le départ auprès de l’ambassade de Russie à Paris. De même, les voyageurs désireux de se rendre en Estonie doivent être en possession d’un passeport en cours de validité. Il est donc conseillé aux voyageurs de se faire établir un passeport préalablement à leur départ.

Sécurité :
Pas de problèmes majeurs à signaler, les conditions de sécurité sont bonnes.

Santé :
Aucun vaccin obligatoire, pas de risque de santé à signaler. Attention aux piqûres de moustiques en été dans le nord et le centre du pays. D’autre part, les journées très courtes en hiver et les conditions climatiques peuvent être difficilement supportées par les personnes à tendance dépressive.

Horaires de travail :
Les entreprises, les banques et les administrations ferment en général aux alentours de 16h. Les commerces ferment à 17h, le samedi à 13h mais les supermarchés restent ouverts jusqu’à 20h du lundi au vendredi et ferment à 18h le samedi.

Transport sur place :
Importance des lignes aériennes intérieures et ferroviaires. Un réseau de bus efficace couvre tout le pays et s’avère le principal moyen de transport en Laponie. les routes sont praticables toute l’année avec des pneus d’hiver, obligatoires de novembre à fin avril. Certaines routes secondaires dans le nord peuvent être momentanément impraticables entre novembre et mars. Les automobilistes sont tenus d’allumer leurs feux de croisement de jour comme de nuit. La présence de très nombreux lacs (quelques 190.000 qui couvrent 10% du territoire) explique l’importance du transport par ferries.

Les possibilités d’emploi :
On dénombre 116 investissements français en Finlande en mai 2002, soit une forte progression en deux ans (31 implantations de plus qu’en fin 2000)(source PEE), le rôle de la Finlande comme "Porte de la Baltique" n’y étant sans doute pas étranger de même que les nombreux projets associés à cette zone. Toutefois, avec 9 % de chômage en 2002, la situation de l’emploi reste difficile.

Législation du travail :
La législation du travail en Finlande est insérée dans la Loi sur les Contrats de Travail (Employment Contracts Act) de 1970. La loi sur le temps de travail fixe le nombre d’heures de travail qui est limité à un maximum de huit heures par jour et de quarante heures par semaine. Cependant, il ne s’agit là que d’un seuil de référence, les conventions collectives peuvent réduire ce temps. La loi sur les congés annuels stipule que tout employé justifiant d’une année ou plus de travail a droit au minimum à cinq semaines de congés par an. Si un employé entame un nouveau travail, il aura droit à quatre semaines. Certaines conventions collectives accordent six semaines. Avec 14 jours fériés, la Finlande offre le plus grand nombre de jours de congés payés par an au sein de l’UE. Enfin, conformément à la directive CEE n° 91-533 du 14/10/1991, l’employeur doit respecter certaines obligations et établir un contrat de travail comportant les dispositions exigées par le droit communautaire comme le champ d’activité, la durée du contrat, le montant de la rémunération, les avantages accordés, le nombre de jours de congés, les conditions de rupture, la législation applicable ainsi que tout élément susceptible d’avoir une importance quelconque dans la relation de travail.

Les salaires :
En théorie, il n’existe pas de salaire minimum en Finlande. Mais dans la pratique les conventions collectives fixent des minimas par branche. Les salaires en Finlande sont dans la moyenne des pays de l’OCDE. Au dernier trimestre de 2001, le salaire mensuel moyen pour un travail régulier de tous les salariés était de 2 141 €, de 2 354 € pour les hommes et de 1 924 € pour les femmes (Source : Statistiques Finlande, statistiques des salaires). A titre d’exemple, le salaire mensuel moyen d’un ingénieur dîplomé était de 3 314€, celui d’un cadre de banque de 2 708€ et celui d’un informaticien de 2 188€ (source : PEE).

Fiscalité :
La Finlande se situe en 3ème position, derrière le Danemark et la Suède , pour le niveau des prélèvements obligatoires. L’imposition des revenus du travail et des revenus du capital est calculée séparément, les revenus du capital bénéficiant d’une fiscalité plus avantageuse. L’ impôt sur le revenu, très lourd, est prélevé à la source par l’employeur avec régularisation en fin d’année fiscale. L’imposition est individuelle, pas de notion de foyer fiscal. Le revenu imposable est le salaire brut auquel s’ajoutent les avantages en nature et sur lequel certaines déductions s’appliquent ainsi qu’un abattement général. Si les résidents fiscaux paient l’impôt sur leurs revenus mondiaux, les non-résidents ne les paient que sur leurs revenus de source finnoise. L’impôt se compose de deux parties : un impôt sur le revenu national et un impôt sur le revenu communal. Enfin, l’impôt de l’église est versé par les membres de l’église luthérienne. Pour l’impôt national, un barême progressif est appliqué aux 5 tranches de l’impôt sur le revenu. En 2001 : 14% de pour des revenus entre 11 100 et 14 300€, 18% pour des revenus entre 14 300 et 19 700€, 24% pour des revenus entre 19 700 et 30 900€, 30% entre 30 900 et 54 700€ et 37% au-delà de 54 700. L’impôt communal est librement fixé par les communes et varie dans une fourchette de 16 à 20%. Quant à l’impôt de l’église, un taux unique de 1,3% s’applique. Une convention fiscale a été signée entre la France et la Finlande, le 11 septembre 1970 pour éviter les doubles impositions en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune. Cette convention répartit entre les deux états le droit d’imposer leurs résidents pour chaque type de revenus.

La protection sociale :
Seul l’expatrié au sens de la sécurité sociale française (voir définition dans le lexique) ainsi que son employeur auront l’obligation d’adhérer au régime de sécurité sociale finlandais (Kela) qui régit les prestations d’assurance maladie et maternité prises en charge par les autorités locales, les prestations familiales et les pensions de base (pensions nationales ou Kansaneläke) ainsi que l’allocation de base du chômage. En outre tous les salariés ainsi que leurs employeurs cotisent pour une pension relevant de leur activité (Työeläke) auprès de compagnies d’assurances. Il en est de même pour le chômage : outre les prestations de base, employeurs et salariés cotisent auprès de la caisse d’assurance chômage pour les prestations relatives au salaire. Le régime de l’assurance des accidents du travail est gérée par des compagnies d’assurance privées. Les cotisations sont prises en charge par l’employeur. Le choix du médecin ou de l’hôpital est limité dans le secteur public, pas dans le secteur privé. L’accès aux spécialistes se fait toujours sur ordonnance du médecin généraliste. Les traitements en centres de santé sont peu chers ou gratuits. Les honoraires de base des médecins privés sont pris en charge à 60% par la caisse d’assurance maladie. La participation du patient aux frais d’hospitalisation peut être importante. Le pourcentage de femmes qui travaillent est élevée en Finlande. Une loi existe depuis 1973 qui stipule que les communes ont l’obligation d’organiser la garderie des enfants d’âge préscolaire. Depuis 1990, les parents ont le droit absolu à la garderie des enfants âgés de moins de trois ans, soit dans un lieu de garde mis en oeuvre par la commune soit en bénéficiant d’une allocation de garde et de soin de l’enfant à domicile.
En cas de détachement, cliquez ici (source : www.cleiss.fr)

Emploi du conjoint :
Les opportunités d’emploi sont les mêmes pour le conjoint que pour l’expatrié. Pas de visa de travail requis pour un ressortissant de la communauté européenne. Mais les possibilités d’emploi au sein des entreprises françaises sont rares car elles emploient peu d’expatriés. Des postes peuvent être trouvés dans un groupe international qui utilise l’anglais comme langue de travail. Mais la nécessité de connaître la langue finnoise rend plus difficile la recherche d’un emploi.

Scolarité :
L’école est obligatoire pour les enfants de 7 à 16 ans qui reçoivent une instruction générale dans les écoles dites de base. Au-delà, le jeune peut entamer trois années d’études secondaires terminales ou opter pour des études professionnelles qui dureront de 2 à 5 ans. Le pays compte 21 universités et établissements d’enseignement supérieur où sont inscrits 135.000 étudiants au total, dont 52 % sont des femmes. 56% de la population ont reçu une éducation post-primaire et 13% sont titulaires d’un diplôme universitaire ou possèdent une qualification équivalente (source : ambassade de France). Les enfants de ressortissants français disposent d’un établissement d’enseignement français : l’école française Jules Verne à Helsinski qui accueille 110 élèves dont 53 Français de la maternelle à partir de 2 ans au collège. Pour le collège, l’enseignement se fait par correspondance avec le Cned. Adresses et renseignements utiles sur le site de l’Aefe (voir annuaire et lexique sur le site mondissimo.com).

Coût de la vie :
Différents prestataires fournissent des indices coût de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s’adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 44 pays de référence - dont la France - vers 300 villes d’affectation dans plus de 160 pays. Pour le particulier soucieux de s’informer, la MFE dans ses monographies donne des informations sur le coût de la vie dans les divers pays traités mais sans utiliser une base 100 pour la France. Vous pouvez également vous adresser à l’UFE ou tenter votre chance sur le web sans garantie aucune en ce cas de la façon dont sont collectées les informations et donc sur la fiabilité des indices fournis que ce soient www.muskadia.com ou www.homefair.com. Pour information, selon Muskadia.com qui publie le coût de la vie dans 150 villes du monde sur la base d’un indice 100 pour New-York (Paris : 97,9), le coût de la vie en Finlande affiche un indice de 90,9 à Helsinski au 34 ème rang.

Recommandations Importantes :
La conduite en état d’ivresse, taux d’alcoolémie supérieur à 0,5%, entraîne une suspension immédiate du permis de conduire. Les contrôles du taux d’alcoolémie sont systématiques. L’importation et l’usage de stupéfiants sont interdits. (source : MAE)

Informations transmises par le site internet Mondissimo