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Liban

Formalités d’entrée / Séjour et travail des ressortissants communautaires / Sécurité / Santé / Horaires de travail / Transport sur place / Les possibilités d’emploi / Législation du travail / Les salaires / Fiscalité / La protection sociale / Emploi du conjoint / Scolarité / Coût de la vie / Recommandations Importantes

Formalités d’entrée :
Passeport valide 3 mois après la date de retour et visa obligatoires. Pour les ressortissants français, un visa de court séjour (d’une validité de 1 à 3 mois, selon la demande), pour une ou plusieurs entrées, est délivré gratuitement par les représentations diplomatiques et consulaires libanaises à l’étranger. Un visa de court séjour peut être obtenu à l’arrivée à l’aéroport international de Beyrouth sur présentation d’un passeport ayant une validité de six mois minimum. Il ne sera valable que pour une entrée. Une seule prorogation sur place, pour une durée d’un mois, peut être demandée à la Direction Générale de la Sûreté Générale. La durée totale autorisée du séjour, pour un ressortissant français de passage, est donc limitée à 4 mois. Au-delà de cette durée, il faut quitter le Liban et solliciter à nouveau un visa. Attention : l’entrée sera refusée à toute personne détentrice d’un passeport revêtu de visas ou de tampons d’entrée ou de sortie d’Israël ou d’un billet d’avion mentionnant ce pays. La personne sera refoulée et l’Ambassade de France ne pourra s’y opposer.

Séjour et travail des ressortissants communautaires :
Tout étranger désirant séjourner et travailler au Liban doit obtenir un permis de séjour auprès de la Sûreté Générale (accordé pour un an) et un permis de travail délivré par le Ministère du Travail sur demande de l’employeur. Les cadres supérieurs ou les personnes ayant des qualifications recherchées par le Liban peuvent obtenir un permis de travail

Sécurité :
Les conditions de sécurité sont assez bonnes, malgré la montée de la délinquance. Du fait de tensions localisées dans certaines régions du Liban, se renseigner avant chaque déplacement et éviter les zones proches de la frontière avec Israël.

Santé :
Pas de vaccin obligatoire. Il est recommandé de ne pas boire l’eau du robinet mais de l’eau minérale. Il n’y a pas de problèmes de santé à signaler.

Horaires de travail :
Les banques et les administrations sont ouvertes le matin uniquement du lundi au samedi. Les entreprises terminent leur journée tôt, vers 16h généralement. Les magasins sont ouverts du lundi au samedi de 8h à 19h. Certains ouvrent le dimanche.

Transport sur place :
Réseau routier en état et des possibilités de circuler dans tout le pays en bus. Deux autoroutes d’une longueur de 570 kms. De nouvelles routes sont en cours de construction. Service de taxis très développé dans tout le pays. Pas de réseau ferroviaire, endommagé par la guerre, ni de réseau aérien domestique. Le gouvernement envisage de réhabiliter les chemins de fer.

Les possibilités d’emploi :
Le Liban a été secoué par une guerre civile sanglante et destructrice de 1975 à 1990. L’Accord de Taëf qui a mis fin à la guerre civile, a introduit certaines réformes politiques qui s’imposaient. Après une phase de reconstruction dynamique, le Liban fait face aujourd’hui à un endettement public très lourd (170% du PIB), à un taux de chômage qui est le plus élevé du monde arabe et à la faiblesse de l’industrie et de l’agriculture avec pour conséquence un déficit commercial élevé, le Liban important en valeur dix fois plus qu’il n’exporte. Le Liban est un marché de services : le secteur bancaire y est encore très développé même s’il n’occupe plus la place de "hub" financier pour la région détenue avant la guerre, les NTIC s’y développent rapidement et le tourisme est en croissance. La qualité de l’enseignement, la maîtrise des langues étrangères, une population jeune (50% de la population a moins de 20 ans) sont autant de facteurs positifs. Si les investisseurs internationaux restent prudents, la France reste -hors pays arabes- le 1er investisseur au Liban. 73 entreprises françaises y étaient implantées en 2000. Deux sites permettent de se faire une idée des postes proposés : http://www.1stlebanon.net/contenu/opportunites3.html et www.libanvision.com. Contacter aussi la chambre de commerce franco-libanaise(voir adresses utiles ci-dessus).

Législation du travail :
La législation du travail est assez souple et même si le contrat de travail est encadré par la loi, les conditions stipulées dénotent une certaine flexibilité renforcée par la négotiation collective ou individuelle. Elles comprennent un salaire mensuel minimum de 300.000 livres libanaises pour 48 heures de travail hebdomadaire avec une hausse salariale proportionnelle à l’indice du coût de la vie et 15 jours de congé annuel.

Les salaires :
Le gouvernement, engagé dans son programme de reconstruction, fait face aux retombées socio-économiques de celui-ci. On constate une paupérisation de la société libanaise : 28% des familles libanaises vivent au-dessous du seuil de pauvreté et la classe moyenne souffre de la baisse de son pouvoir d’achat. Les salaires n’ont pas été ajustés au niveau de l’inflation. Le salaire minimum légal est de 200 US$ par mois et le salaire mensuel moyen d’un cadre de 1 300 US§.

Fiscalité :
L’ impôt sur le revenu est prélevé à la source par l’employeur avec régularisation en fin d’année fiscale. Le revenu imposable correspond au salaire brut auquel s’ajoutent les avantages en nature et sur lequel certaines déductions s’appliquent (cotisations sociales et déductions supplémentaires variant selon la situation de famille : conjoint au foyer (1 500 000 livres libanaises), enfants à charge (300 000 livres pour chaque enfant à charge, limité au nombre de 5) ainsi qu’un abattement général de base (3 000 000 livres libanaises), déductible du revenu brut. L’équivalent du quotient familial français n’existe pas. Les résidents fiscaux paient l’impôt sur leurs revenus mondiaux, les non-résidents fiscaux ne sont imposés que sur leurs revenus de source libanaise. La pression fiscale est faible puisque le barême progressif appliqué sur les tranches de revenus va de 2 à 10% avec des taux intermédiaires de 4, 6 et 8%. Une convention fiscale a été signée à Paris le 24 juillet 1962 entre la France et le Liban pour éviter les doubles impositions en matière d’impôts sur le revenu. Cette convention répartit entre les deux états le droit d’imposer leurs résidents pour chaque type de revenus.

La protection sociale :
Le Liban possède parmi les meilleurs hôpitaux et médecins de la région, chaque spécialité étant traitée. Avant la guerre, le Liban était considéré comme le meilleur centre de santé de tout le Proche Orient mais le secteur tout entier doit maintenant faire face à la concurrence des hôpitaux et cliniques américains ou européens ainsi que de ceux des pays voisins qui ont considérablement amélioré leurs systèmes de santé pendant que le Liban passait par des temps difficiles. Le coût d’accès aux soins est parmi les plus élevés de la région et la plupart des médicaments sont importés. Le système de santé libanais s’est essentiellement développé dans le secteur privé avec quelques établissements publics. Le ministère de la santé, avec l’aide de la banque mondiale, a mis en place un programme de réhabilitation des hôpitaux publics, qui étaient dans un état catastrophique au sortir de la guerre. Il existe environ 1700 lits d’hospitalisation publique, dont seulement 45% sont actuellement opérationnels. Selon les textes officiels, "tous les salariés libanais, abstraction faite de la nature de leur travail, sont soumis aux dispositions de la sécurité sociale à condition que leurs activités soient menées sur le territoire libanais. Quant aux étrangers travaillant au Liban (titulaires d’un permis de travail), ils ont droit aux bénéfices octroyés par la sécurité sociale à condition que leur pays d’origine dispense un traitement égal aux travailleurs libanais (France, Italie, Angleterre, Syrie et Belgique). Les étrangers non-résidents et les Libanais sont exemptés des cotisations versées à la sécurité sociale s’ils travaillent au Liban en vertu d’un contrat de travail conclu à l’étranger avec des compagnies étrangères et si leur employeur prouve qu’ils ont droit aux bénéfices de la sécurité sociale dans leur pays de résidence qui doivent être au moins équivalents à ceux offerts au Liban". En tout état de cause, que l’on soit expatrié ou détaché (au sens de la sécurité sociale française) une assurance complémentaire s’impose, étant donné le côut élevé des soins.

Emploi du conjoint :
Les opportunités sont limitées et la connaissance de la langue arabe est souhaitée même si l’anglais est largement utilisé dans les affaires. Le taux de chômage élevé rend la situation encore plus difficile. Les entreprises françaises peuvent parfois présenter quelques opportunités.

Scolarité :
Le Liban affiche le taux d’alphabétisation le plus élevé du monde arabe (91 %) et est l’un des rares pays arabes à scolariser les enfants de 3-5 ans au jardin d’enfants. L’école est obligatoire jusqu’à 13 ans. Un nouveau système éducatif a été mis en place en 1995 et propose des approches pédagogiques modernes. Dans le nouveau système, le jardin d’enfants, le cycle primaire et le cycle complémentaire représentent un tronc commun d’apprentissage de base offert à tous les élèves et d’une durée de 9 ans. Au terme de celui-ci, les élèves passent un examen pour l’obtention du brevet qui permet à son titulaire de choisir son orientation au niveau du cycle secondaire en optant soit pour l’enseignement professionnel soit pour l’enseignement technique soit pour l’enseignement général. A la fin du cycle secondaire, toutes séries confondues, l’élève est soumis à un examen officiel aboutissant au diplôme de l’enseignement secondaire (le baccalauréat) dans la série désirée. Ce diplôme permet à son titulaire d’avoir accès au marché du travail ou de poursuivre des études supérieures soit à l’université soit dans un institut universitaire de technologie ou dans un institut technique supérieur. Il y a 13 universités au Liban qui fournissent un enseignement de haut niveau comparable aux meilleurs standards mondiaux. L’enseignement privé est très développé au Liban particulièrement l’Enseignement Catholique qui gère 325 écoles. L’école publique gratuite accueille 30% des enfants scolarisés. Mais les écoles, tant privées que publiques, ont subi, durant les années de guerres, beaucoup de dégâts et font face à des difficultés financières. En outre, la dégradation du niveau de vie rend le coût de la scolarité trop élevé pour de nombreuses familles même avec les bourses attribuées. Les enfants de ressortissants français disposent de quelques 25 établissements d’enseignement français référencés sur le site de l’Aefe. La Mission Laïque Française gère 7 de ces établissements. Adresses et renseignements utiles sur les sites de l’Aefe et de la Mission Laïque Française (voir annuaire et lexique sur le site mondissimo.com).

Coût de la vie :
Le Liban est un pays assez cher par rapport aux normes du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient, le poste le plus conséquent étant l’hébergement.

Recommandations Importantes :
Le M.A.E outre les conseils généraux de sécurité lance un avertissement concernant la drogue et rappelle que la législation est très sévère et strictement appliquée en cas de possession ou de consommation de drogue même en quantité très limitée et pour un usage personnel. PERMIS DE CONDUIRE. le consulat de France fournit les informations suivantes : " Le permis de conduire international est valable 1 an au Liban. Pour un séjour qui ne dépasse pas six mois, on peut présenter son permis français, au Ministère de l’Intérieur (service du permis de conduire), qui délivre un certificat temporaire permettant de conduire 6 mois au Liban. Pour un séjour dépassant 6 mois, il existe deux possibilités : 1) demander l’équivalence en présentant son permis français et 1 photographie d’identité. 2) se présenter localement à l’examen : le dossier comporte alors 4 photos, un certificat médical, un certificat de résidence délivré par le maire, un extrait de casier judiciaire, une photocopie du passeport".

Informations transmises par le site internet Mondissimo